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Le succès d’une interview réside dans le choix limité des questions de départ et dans la technique d’écoute active de l’interviewer.
Dans l’idéal, pas plus de 3 questions ! Au-delà, le lecteur risque d’en apprendre plus sur l’interviewer que sur la personne interrogée. C’est pourquoi la préparation d’une bonne interview ne demande que quelques minutes de réflexion.
Pour le choix des questions, il en existe de deux sortes :
Quand l’interview porte sur le sujet sans s’attarder sur la personne, voici les trois principaux modèles de plan, pratiqués dans 95 % des cas :
En menant un entretien, il est important d’être concentré sur la qualité des propos recueillis, à savoir veiller aux points suivants :
Il est aussi important de pratiquer l’écoute active, consistant à maintenir un dialogue et à manifester son intérêt pour le sujet, afin que l’interviewé s’exprime avec générosité.
L’écoute active est aussi appelée écoute bienveillante et sa fonction principale est d’établir un rapport de confiance rapide.
Si l’interviewer reste sagement assis, en disant parfois « oui » et en hochant la tête, l’autre ignore s’il est apprécié, s’il est compris, voire s’il est entendu ; et il finit par se taire ou par partir dans toutes les directions.
Par conséquent, l’écoute active est une forme de dialogue, qui consiste à rebondir sur les propos de l’autre, par différents moyens : une question subsidiaire, une demande d’explication, un regard interrogatif, en reformulant ce qui a été dit pour vérifier que l’on a bien compris, en défendant la position contraire pour inviter la personne interviewée à défendre son sujet avec plus de force, etc.
Rappelons les 3 phases de l’interview, qui sont les mêmes pour construire une note de synthèse, une dissertation ou une note de problématique :
Quand vous vous retrouvez devant un gros dossier qui sert de matière à votre synthèse, considérez-le comme un personnage et abordez-le avec vos trois questions principales. Elles vous aident à sélectionner correctement les documents intéressants.
Lors du survol des documents, demandez-vous s’ils répondent à ces questions, et si les réponses semblent complètes ou nécessiter un complément (une explication, un exemple ou un nouvel axe).
Quand vous rédigez un texte qui repose sur vos connaissances personnelles, vous devez vous poser les mêmes questions face à vos propres arguments.
Pour rédiger, certains s’isolent et pratiquent l’exercice au dictaphone, afin que la mise en situation d’interview soit complète. Ils sont à la fois interviewers et interviewés. C’est ainsi qu’ils dictent la quasi-intégralité de leur texte en un temps record.
N’oubliez jamais de vous faire une image précise de la personne ou du public à qui s’adresse le texte. Ce destinataire est dans une attente implicite de contenu ; tendez-lui un micro et il aura des questions à vous poser. Par conséquent, dans votre imagination, vous pouvez écouter ses questions, lesquelles vous indiquent les orientations de votre plan.
Moralité : l’écriture devient plus facile quand nous nous imaginons entourés !
Le contenu de ce billet est développé dans l'ouvrage "Organiser ses idées, Structurer ses propos"